Baccalauréat mention bien. Abitur à 2,2. Je suis sur le cul. C'est en fait un signe – voire deux signes – divin. On est en train de me faire comprendre que je réussirai toujours en ne rien foutant. Alors rien ne sert de, il faut le vivre.

Slowly learning that life is OK.

Le brouillard qui m'empêchait de voir commence à se retirer, petit à petit. C'est moins effrayant quand les choses vont lentement, qu'on a le temps de s'en rendre compte, qu'on savoure presque la disparition. C'est plus rassurant de voir que derrière le brouillard, il y a ces personnes qu'on avait pas tout à fait oublié, qui sont là pour nours rattraper lorsqu'on trébuche. Ces personnes qui nous sont toutes acquises même si avant le brouillard, on en n'avait aucune idée. Car oui, certaines personnes nous sont toutes acquises, c'est un mensonge de dire le contraire. Ces personnes, après le brouillard, celles qui sont restées, seront toujours là désormais. C'est un fait, une constation. Tout comme moi je serai toujours là, elles seront toujours près d'ici, pas loin, quelque part.

Malheureusement l'aiguille nous accule.
Les heures roulent.
Le passé s'avance et le futur recule.
Les prises de risque diminuent, en même temps que les regrets qui déboulent.